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Marc Moyon, La géométrie de la mesure dans les traductions arabo-latines médiévales. Préface de Charles Burnett, Turnhout (Brepols) 2017
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Dalché, Patrick Gautier |
| Copyright Year | 2018 |
| Abstract | La géométrie étudiée dans cet ouvrage a deux composantes appliquées aux figures, qu’elles soient planes ou solides. Le mesurage consiste en la détermination de grandeurs inconnues par raisonnement ou calcul; le découpage consiste à fractionner une partie d’une figure donnée en respectant diverses contraintes (par exemple un chemin à conserver au sein d’une pièce de terre). Aussi bien dans le monde musulman que chez les Latins, les études sur le »mesurage« médiéval, rendues difficiles par la rareté des textes identifiés parvenus jusqu’à nous, n’ont pas suscité autant d’intérêt que la géométrie savante. Cet ouvrage est donc particulièrement bienvenu, notamment par l’édition avec traduction française de quatre traités traduits de l’arabe en latin. Les trois premiers se trouvent étroitement associés dans les manuscrits: »Liber mensurationum Abubachri qui dicebatur Heus« (Abu Bakr), »Liber Saydi Abuothmi« (Sa'id Abu Uthman), »Liber Aderameti« (Abd al-Rahman); le dernier, transmis isolément, est le »De superficierum divisionibus« d’un certain Muhammad alBaghdadi. Les originaux arabes ne sont pas connus. Certains aspects de la terminologie employée permettent d’assigner les trois premiers à l’Occident musulman. Bien que les traductions indiquent le nom de l’auteur original, les renseignements bio-bibliographiques disséminés dans la littérature ne permettent pas de les identifier avec certitude. Pour Abu Bakr, on a le choix entre quatre personnages ayant vécu entre le Xe et le XIIe siècle; l’auteur du »Liber Saydi Abuothmi« peut avoir vécu au Xe ou au XIe siècle; quant à Muhammad al-Baghdadi, il pourrait être un mathématicien mal connu, Abu Bakr Muhammad ibn al-Baqi dont le floruit se situerait à la fin du Xe et au début du XIe siècle. Il est intéressant de noter que deux des personnages évoqués comme possibles auteurs ont été élèves du mathématicien andalou Maslama al-Majriti: ce sont Abu Bakr Yahya ibn Ahmad ibn al-Khayyat, géomètre et astrologue, et Abu Uthman Sa’id ibn Muhammad ibn al-Baghunish. Le corpus que forment les trois premiers est présent dans le manuscrit le plus ancien des traductions de Gérard de Crémone, célèbre et prolifique traducteur actif à Tolède (première moitié du XIIe siècle); d’autre part, l’incipit du »Liber mensurationum« lui en attribue la traduction. Grâce à la liste de ses traductions dressée par ses disciples, on sait que Gérard de Crémone composa un »Liber de practica geometrie tractatus« que Marc Moyon identifie comme l’ensemble des trois traités. Quant au »De superficierum divisionibus«, il paraît correspondre au »Liber divisionum« de cette même liste, identification déjà proposée par Charles Burnett. Ces éditions critiques sont accompagnées d’une traduction en français et d’un très utile chapitre où les procédures proposées par les traités font l’objet d’une analyse mathématique. En annexe, on trouve une analyse 2018 | 2 |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.11588/frrec.2018.2.48321 |
| Alternate Webpage(s) | https://journals.ub.uni-heidelberg.de/index.php/frrec/article/download/48321/42175 |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.11588/frrec.2018.2.48321 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |