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La procréation médicalement assistée aujourd'hui
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Heinzl, Siegfried |
| Copyright Year | 2003 |
| Abstract | Avoir des enfants demeure encore aujourd’hui un objectif pour la majorité des couples. Les enfants représentent une joie et contribuent à remplir un but de leur vie. La stérilité d’un couple représente par contre une très grande et douloureuse préoccupation. La stérilité est stigmatisée dans de nombreuses cultures et sociétés. La situation a beaucoup évolué depuis la conception in vitro du premier enfant en Grande-Bretagne, il y a 25 ans. Les progrès de la procréation médicalement assistée ont redonné espoir à de nombreux couples souhaitant en vain des enfants. D’un autre côté, le nombre de couples involontairement sans enfant augmente sans cesse. Les étiologies des stérilités sont variées. Elles sont dues d’une part à l’augmentation des facteurs de stérilité, en particulier masculine, d’autre part aussi à des modifications culturelles. Presque toutes les femmes souhaitent à l’heure actuelle poursuivre une carrière. De nombreuses femmes accouchent leur premier enfant à plus de 30–35 ans. Par ailleurs, la fécondité naturelle diminue continuellement, au plus tard à partir de trente ans. Ceci explique les besoins énormes d’assistance en procréation médicalement assistée. On estime qu’environ 35–75 millions de personnes recourent aux techniques modernes de médecine de procréation assistée. Mais quelques-unes de ces méthodes ont des conséquences imprévisibles et sont l’objet de controverses sociales. La célèbre question «grâce ou malédiction?» est posée. Les méthodes modernes sont-elles réellement sûres? Quels risques comportent-elles? Une étude publiée récemment montre par exemple que les enfant nés après une fertilisation in vitro souffrent plus fréquemment de troubles neurologiques [1]. Cette étude rétrospective présente certainement quelques manquements méthodologiques, mais ses avertissements sont cependant à prendre au sérieux. Plusieurs publications font état d’un taux de malformations accru après fertilisation in vitro (FIV). La question des responsabilités est posée. Procréer des enfants est-il un droit naturel ou seulement l’assouvissement d’un souhait égoïste? Devons-nous tout faire seulement parce que cela est possible? Qui participe à ce processus, seulement les personnes concernées ou bien aussi la société dans son ensemble? De nombreuses questions éthiques sont soulevées en plus des questions scientifiques. Notre action éthique est basée sur les principes hippocratiques du «ne pas nuire» et «de faire du bien aux patients». Ces principes ont depuis été élargis dans notre société pluraliste aux quatre principes d’éthique médicale suivants: – le principe d’autonomie, – le principe de faire du bien, – le principe de ne pas nuire, – le principe de justice. |
| Starting Page | 307 |
| Ending Page | 308 |
| Page Count | 2 |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.4414/fms.2003.04823 |
| Volume Number | 3 |
| Alternate Webpage(s) | https://medicalforum.ch/fr/resource/jf/journal/file/download/article/smf/fr/fms.2003.04823/2003_13_193.pdf/ |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.4414/fms.2003.04823 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |