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La situation de la procréation médicalement assistée en Suisse
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Hohl, Mk |
| Copyright Year | 2003 |
| Abstract | Le problème de la stérilité a aussi pris de l’importance en Suisse ces dernières années. Une des raisons essentielles qui l’explique est le report du projet de famille à un âge supérieur à 30 ans, associé à la réduction marquée de la fertilité féminine dès le début de la trentaine. Ainsi le percentage de naissances chez les femmes de plus de 30 ans a augmenté en 10 ans de 21% à 37% (Office fédéral de la statistique). Le registre national (FIVNAT Suisse) montre aussi, que l’âge moyen des patientes concernées a augmenté de un ans depuis 1995 à 2001. Environ 1 couple sur 6 est en traitement médical pour des problèmes de stérilité [1]. Grâce à l’omniprésence des médias, les couples sont aujourd’hui mieux informés sur les possibilités des traitements modernes de la stérilité. Cela entraîne malheureusement en contre-partie parfois des attentes irréalistes envers la procréation médicalement assistée. La fécondité naturelle humaine est faible comparée à celles d’autres espèces. La fécondabilité maximale (chez les femmes de 25 ans) culmine à environ 33% (fécondabilité = probabilité de devenir enceinte par cycle de menstruation). La fécondabilité moyenne (FM) est seulement de 20% [2]. Cette fécondabilité moyenne est soumise à de grandes variations mensuelles (de 0 à 60%) [3]. Cette faible fécondabilité est probablement d’origine chromosomique. Une méiose est associée dans environ 25% des conceptions à une aneuploïdie [4] et au moins 50% des embryons préimplantatoires portent des anormalités chromosomiques [5]. La composition de la population sous-fertile dépend essentiellement de la durée du désir de grossesse. Un médecin qui commence un traitement de procréation assistée chez les couples souhaitant des enfants depuis un an est confronté à des couples stériles dans 16% des cas et à des couples avec une fécondabilité normale dans 30% des cas. Si le médecin prend un collectif de couples espérant des enfants depuis deux ans, il n’y a plus de couples avec une fertilité normale, 30% sont moyennement sousfertiles, 40% sévèrement sous-fertiles et 30% stériles. Après 5 ans d’attente, la proportion des couples sévèrement sous-fertiles augmente à 40% et celle des couples stériles à 48% [6] (tableau 1). |
| Starting Page | 382 |
| Ending Page | 386 |
| Page Count | 5 |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.4414/fms.2003.04847 |
| Volume Number | 3 |
| Alternate Webpage(s) | https://medicalforum.ch/fr/resource/jf/journal/file/view/article/smf/fr/fms.2003.04847/2003-16-559.pdf/ |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.4414/fms.2003.04847 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |