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Protéinurie et autres facteurs pronostiques d’insuffisance rénale chronique dans la néphropathie lupique de classe III/IV : étude rétrospective monocentrique sur 118 patients
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Roucoules, M. Couzi, Lionel Merville, Pierre Richez, Christophe Lazaro, Estibaliz Blanco, Patrick Gensous, Noémie Duffau, Pierre |
| Copyright Year | 2019 |
| Abstract | Introduction Les glomerulonephrites proliferatives de classe III/IV selon la classification ISN/RPS 2003 sont des formes severes de nephrite lupique, alterant le pronostic fonctionnel et vital des patients. Si la survie des patients a ete amelioree grâce aux progres therapeutiques, 10 a 15 % evoluent malgre tout vers une insuffisance renale terminale. Plusieurs facteurs ont ete identifies comme associes a une meilleure survie globale et renale, telles que la reponse au traitement ou l’absence de rechute renale. La proteinurie et sa cinetique sont des parametres essentiels, permettant d’apprecier la reponse renale apres traitement d’induction. De plus, un seuil de proteinurie inferieur a 0,7 gramme par jour ou 0,8 gramme par jour a 6 et 12 mois de traitement a ete montre comme predictif d’un bon devenir renal a long-terme. L’objectif de ce travail est d’etudier, chez les patients issus d’une cohorte bordelaise ayant une glomerulonephrite lupique de classe III/IV, l’impact de la proteinurie a 12 mois de traitement sur le devenir renal a long-terme et d’evaluer d’autres eventuels facteurs pronostiques. Patients et methodes Une etude retrospective a ete menee de janvier 1999 a janvier 2018. Toutes les premieres poussees ou rechutes de glomerulonephrites lupiques de classe III/IV, diagnostiquees et suivies au sein du CHU de Bordeaux, ont ete incluses. Differentes donnees epidemiologiques, cliniques et biologiques ont ete recueillies puis etudiees. Le mauvais devenir renal a long-terme etait defini comme un DFG inferieur a 60 ml/mn/1,73m2 en fin de suivi. Resultats Cent-dix-huit patients ont ete inclus. La duree moyenne de suivi etait de 8,5 annees. Cinq pourcents des patients evoluaient vers une insuffisance renale terminale et 23 % vers un mauvais devenir renal. La proteinurie inferieure a 0,7 ou 0,8 gramme par jour a 12 mois de traitement etait associee a un bon pronostic renal a long-terme, tout comme la pente de decroissance des anticorps anti-ADN et l’obtention d’une remission complete apres induction. En revanche, l’ethnie non caucasienne, la proteinurie persistante a 12 mois de traitement, la dyslipidemie et l’insuffisance renale a l’inclusion etaient associees au mauvais devenir renal. En analyse multivariee, seule l’insuffisance renale a l’inclusion etait un facteur predictif du mauvais devenir renal a long-terme. Conclusion La nephropathie lupique est une atteinte severe, pour laquelle l’identification de biomarqueurs pronostiques est importante, en vue d’adapter et personnaliser la prise en charge therapeutique. Notre etude a permis de souligner la valeur pronostique de la fonction renale avant traitement et suggere que la proteinurie apres traitement peut aider a stratifier le risque d’evolution vers une insuffisance renale chronique. |
| Starting Page | 76 |
| Ending Page | 76 |
| Page Count | 1 |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.1016/j.revmed.2019.03.028 |
| Volume Number | 40 |
| Alternate Webpage(s) | https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01975905/document |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.1016/j.revmed.2019.03.028 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |
