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La forme-camp. Pour une généalogie des lieux de transit et d’internement du présent
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Rahola, Federico |
| Copyright Year | 2007 |
| Abstract | Cet article s’interroge sur le sens que peuvent revetir les camps, ces lieux du provisoire qui finissent par devenir les territoires permanents des sujets destines a les habiter et sur l’espace politique auxquels nous devons les relier. Nous avons atteint un point de non-retour pour lequel l’exil, en tant qu’experience de persecution specifiquement individuelle, motivee par des facteurs aberrants mais toujours lies a la biographie individuelle parle de quelque chose que nous ne sommes plus. Aujourd’hui, le statut individuel des sujets « deplaces » est le plus souvent efface et reconduit systematiquement a des categories totalisantes qui, dans le lexique du droit international et humanitaire, correspondent a une poignee de truismes : « internally displaced » (deplaces), « asylum seekers » (demandeurs d’asile), « temporary refugees » ou refugies de « prima facie » (individus objectivement persecutes dans leur pays de provenance auxquels on accorde l’asile temporaire), jusqu’aux migrants, « economiques » ou non, « reguliers » ou non – et ici le lexique semble perdre son caractere procedural ostentatoire puisqu’il a recours au terme plus connotatif d’« illegal aliens » (etrangers en situation irreguliere). Ce ne sont que des mots, mais ces definitions finissent par produire ce qu’elles indiquent. |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.4000/conflits.5213 |
| Alternate Webpage(s) | http://conflits.revues.org/pdf/5213 |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.4000/conflits.5213 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |
