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Prise en charge de l’asthme de l’enfant
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Scheinmann, Pierre Blic, Jacques De |
| Copyright Year | 1990 |
| Abstract | © 2005 SPLF, tous droits réservés Les buts de la prise en charge de l'asthme de l'enfant sont classiques : diminuer le nombre des crises, diminuer les besoins et recours aux médications de secours, améliorer et maintenir au plus haut niveau les fonctions respiratoires, favoriser la vie sociale, la scolarité et la vie sportive de l'enfant, tous ces bons résultats devant être obtenus sans être iatrogène [1]. Le premier souci est de classer correctement l'asthme, pas tant selon qu'il est atopique (dans 80 à 90 % des cas) ou non atopique, mais surtout selon sa sévérité [2]. Cette classification ne va pas sans ambiguïtés ; pour les pédiatres, un asthme responsable de symptomatologie quotidienne et/ou de syndrome obstructif avec un VEMS < 80 % est un asthme sévère et non simplement modéré persistant. La classification du Consensus international de Pédiatrie accorde une importance extrême à des symptômes hebdomadaires, à des besoins en β2 adrénergiques de secours > 3 fois par semaine, à des fonctions respiratoires inter-critiques anormales et à un asthme induit par des exercices minimes. Cette classification correspond mieux à la pratique pédiatrique [2]. De plus, il faut rappeler que la charge médicamenteuse (et en particulier l’utilisation de corticoïdes inhalés) est un élément important pour apprécier la sévérité de l'asthme : un asthme contrôlé peut être sévère ; enfin, la corrélation entre symptomatologie et fonction respiratoire est médiocre, surtout si on ne prend en considération que le VEMS et non le VEMS/CV avant et après bronchodilatateurs [3, 4]. Peut-être même faudrait-il mesurer les débits distaux et les volumes, en particulier le volume résiduel [4]. Le deuxième souci est d'éviter toute iatrogènie et en particulier tout retentissement des corticoïdes inhalés sur la croissance et le métabolisme osseux. Les études les plus récentes sont tout à fait rassurantes à cet égard [5, 6]. Cependant, l'excellente tolérance des corticoïdes inhalés ne se conçoit qu'à la condition de déterminer la plus petite posologie suffisante et nécessaire [7]. Le troisième souci est de préciser les critères de surveillance de l'efficacité thérapeutique. Est-ce le symptôme, la fonction, l'inflammation, l'hyperréactivité bronchique ou le Prise en charge de l’asthme |
| Starting Page | 19 |
| Ending Page | 21 |
| Page Count | 3 |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.1016/S0761-8425(05)85548-2 |
| Volume Number | 22 |
| Alternate Webpage(s) | https://www.em-consulte.com/showarticlefile/157076/index.pdf |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.1016/S0761-8425%2805%2985548-2 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |