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Pemphigoïde bulleuse après greffe allogénique de moelle osseuse
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Maciejewski, Mateusz Avenel-Audran, Martine François, S. Schmidt, Aline Jouen, Fabienne Martín, Lobato LeCorre, Y. |
| Copyright Year | 2013 |
| Abstract | Mots clés : Greffe allogénique de moelle osseuse ; GVH cutanée ; Pemphigoïde bulleuse Introduction.— Les allogreffes de moelle sont potentiellement à l’origine de nombreuses lésions cutanéo-muqueuses. Ces lésions sont le plus souvent en lien avec une réaction du greffon contre l’hôte (GVH) ou une dermatose infectieuse compliquant l’immunodépression. Nous rapportons un cas de pemphigoïde bulleuse au décours d’une allogreffe de moelle osseuse chez un patient de 43 ans. Observation.— M.L., 43, Franceans, était adressé pour une éruption bulleuse des membres installée en quelques jours. Il avait pour principal antécédent une allogreffe de moelle osseuse réalisée 5 mois auparavant pour une leucémie myélomonocytaire chronique et compliquée à M4 par une GVH cutanée documentée histologiquement. Il présentait des bulles de grande taille, tendues, disposées sur des placards érythémateux des avants bras, des jambes et des extrémités. Le reste de l’examen clinique était sans particularité. La biologie retrouvait une pancytopénie modérée, stable sans hyperéosinophilie (0,07, Franceg/L). L’histologie d’une bulle montrait un clivage sous-épidermique, de discrètes lésions lichénoïdes avec nécroses kératinocytaires isolées et une incontinence pigmentaire. L’immunofluorescence directe retrouvait des dépôts linéaires et intenses de C3 mais aussi des dépôts plus modérés d’IgG, d’IgM et de C1q le long de la membrane basale. La recherche d’anticorps anti-BPAG2 était positive en ELISA (> 200 UA/mL). Les recherches d’anticorps anti-membrane basale sur peau clivée et par immunoempreinte sur extrait épidermique étaient négatives. Nous retenions le diagnostic de pemphigoïde bulleuse. L’évolution était rapidement favorable avec dermocorticoïdes très forts. Discussion.— Cette observation de pemphigoïde bulleuse illustre une complication rare des allogreffes de moelle osseuse. On dénombre dans la littérature une dizaine de cas de dermatoses bulleuses autoimmunes après allogreffe. Il s’agit exclusivement de dermatoses de la jonction avec une nette prédominance de pemphigoïdes bulleuses particulières par un début sur un mode éruptif comme dans notre observation. Chez tous les patients, cette dermatose bulleuse est précédée d’une GVH cutanée aiguë ou chronique. Chez ces patients allogreffés, l’incidence des maladies autoimmunes est élevée comparativement à la population générale. Ceci suggère l’hypothèse du développement d’autoanticorps dirigés contre les antigènes de la jonction, favorisé par les dommages épidermiques induits par la GVH. Conclusion.— Les dermatoses bulleuses autoimmunes de la jonction sont une complication rare des allogreffes de moelle mais sont à évoquer devant une bullose éruptive dans ce contexte. Déclaration d’intérêt.— Aucun. |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.1016/j.annder.2013.09.377 |
| Volume Number | 140 |
| Alternate Webpage(s) | http://www.em-consulte.com/showarticlefile/854312/main.pdf |
| Alternate Webpage(s) | https://www.em-consulte.com/showarticlefile/854310/main.pdf |
| Alternate Webpage(s) | http://www.em-consulte.com/showarticlefile/854310/main.pdf |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.1016/j.annder.2013.09.377 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |