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La simulation : développement d’un outil pédagogique devenu un paradigme en médecine d’urgence
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Ghazali, Daniel Aiham Casalino, Enrique |
| Copyright Year | 2018 |
| Abstract | La pédagogie médicale constitue l’apprentissage du savoir, du savoir-faire et du savoir-être. Cet enseignement repose dans son versant pratique de plus en plus sur la simulation. Cet outil pédagogique devient prépondérant pour les disciplines médicales dites à « haut risque » comme la médecine d’urgence. La simulation en médecine d’urgence a connu un essor outre-Atlantique pour devenir un paradigme dans les années 2000 [1]. Depuis le rapport de la Haute Autorité de santé (HAS) [2], la simulation connaît au cours de cette décennie la même évolution en France. Elle permet d’améliorer les compétences techniques et non techniques individuelles et en équipes pluriprofessionnelles [3]. La gestion de situation de crise (Crisis Resource Management, CRM) pour la sureté d’un patient dépend en effet de la réalisation de gestes techniques et thérapeutiques, compris dans un algorithme de prise en charge (c’est-à-dire séquence dans laquelle ils sont priorisés), et d’une interaction entre les différents membres de l’équipe impliqués [4]. Dans ce numéro des Annales françaises de médecine d’urgence, Allain, et al. [5] rapportent une enquête observationnelle nationale intéressante sur la place de la simulation dans la formation initiale des urgentistes. Cet article présente en effet l’intérêt de montrer l’évolution favorable de la simulation comme outil pédagogique prépondérant de l’enseignement universitaire initial, et en particulier dans la médecine d’urgence. Il permet également de constater que certaines facultés de médecine ne sont pas encore toutes dotées de centres de simulation ou du moins d’un accès à l’un d’entre eux. La deuxième idée qui peut être soulevée par cette étude, c’est l’inhomogénéité des moyens techniques dont disposent les centres de simulation pour l’enseignement (modèles procéduraux, mannequins basse et haute fidélité, jeux sérieux et outils de réalité virtuelle, patient standardisé...). Plus spécifique à notre discipline, cette analyse permet de constater que dans certaines facultés ayant un centre de simulation, les internes de médecine d’urgence n’y ont pas accès et que les champs d’enseignement sont disparates (préhospitalier, régulation, urgences hospitalières adultes ou pédiatriques...). En revanche, outre ces axes d’amélioration mis en exergue par cette étude, et à l’heure où la médecine d’urgence est devenue une spécialité [6], il faut aller plus loin dans la réflexion pour le développement de l’enseignement par simulation, voulu par les coordonnateurs du Diplôme d’études spécialisées (DES) de médecine d’urgence. |
| Starting Page | 73 |
| Ending Page | 74 |
| Page Count | 2 |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.3166/afmu-2018-0024 |
| Volume Number | 8 |
| Alternate Webpage(s) | https://afmu.revuesonline.com/articles/lvafmu/pdf/2018/02/lvafmu_2018_sprurge000887.pdf |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.3166/afmu-2018-0024 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |