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Genetique et environnement dans les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin.
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Louis, Edouard Kemseke, Catherine Van Latour, Pascale Belaiche, Jacques Reenaers, Cathérine |
| Copyright Year | 2012 |
| Abstract | Les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) regroupent un ensemble d’affections caractérisées par une inflammation polymorphe touchant le tube digestif et pouvant évoluer par poussées ou de façon chronique. Ces affections sont classées en deux grandes entités, la maladie de Crohn (MC) et la rectocolite ulcéro-hémorragique (RCUH). Une troisième entité est constituée des formes inclassables appelées colites indéterminées. Les différences entre ces classes comprennent la localisation de l’inflammation le long du tube digestif, le caractère transmural ou non de l’inflammation et les caractéristiques histologiques de cette inflammation. Il apparît toutefois actuellement que ces distinctions sont quelque peu théoriques et que ces MICI correspondent, en fait, à un continuum de phénotypes inflammatoires digestifs liés à des terrains génétiques et des facteurs environnementaux très hétérogènes et multiples. Les études de population, les études familiales et les études des jumeaux, suggèrent que le terrain génétique intervient pour 20 à 50% dans le déterminisme de ces affections. Néanmoins, l’apparition de ces maladies au 20 siècle et leur nette augmentation après la deuxième guerre mondiale, témoignent d’une influence environnementale forte. Cette influence est également bien illustrée par la concordance pour ces maladies parmi des paires de jumeaux monozygotes ou dizygotes. La concordance pour la MC par exemple est d’environ 50% parmi des monozygotes contre 10-20% chez des dizygotes (1). L’influence combinée d’une prédisposition génétique et de facteurs environnementaux est aussi fortement suggérée par les modèles animaux. De nombreux modèles de souris invalidées pour différents gènes, notamment de cytokines, ou impliqués dans la régulation immunitaire, développent une inflammation du tube digestif. Toutefois, cette inflammation ne se développe pas si les souris sont élevées en milieu axénique, dépourvu de germes. De façon aussi très intéressante, lorsqu’une flore est réintroduite chez ces animaux, le phénotype inflammatoire, incluant l’intensité, le type et la localisation de l’inflammation varie en fonction du type de flore réintroduite (2). Les MICI affectent aujourd’hui près de 0,2 à 0,5% des populations occidentales, avec un maximum en Europe du Nord et au Canada. L’incidence est toujours en croissance, notamment dans les populations pédiatriques, l’incidence chez les adolescents étant actuellement très proche de celle observée Génétique et environnement dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin |
| Starting Page | 298 |
| Ending Page | 304 |
| Page Count | 7 |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| Volume Number | 67 |
| Alternate Webpage(s) | https://orbi.uliege.be/bitstream/2268/138702/1/2012-G%C3%A9n%C3%A9tique%20et%20environnement%20dans%20les%20maladies%20inflammatoires%20chroniques%20de%20l'intestin-RMLg-PostPE.pdf |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |