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Efficacité spectaculaire d’un inhibiteur de B-Raf chez un patient avec mélanome stade IIIC non opérable muté BRAF L597R
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Lenormand, Cédric Heller, Rémy Cribier, Bernard Lipsker, Dan |
| Copyright Year | 2013 |
| Abstract | traités avec des thérapies ciblées à l’Institut Gustave Roussy à Villejuif. Après accord, tous les patients avaient un examen clinique complet effectué par un dermatologue, un suivi par des photographies standardisées. Les patients devaient remplir un questionnaire psychologique chaque mois et avaient un entretien avec un psychologue attaché au service. Résultats.— Entre septembre 2011 et mars 2012, 18 patients ont reçu un traitement par anti B-Raf. Douze d’entre eux ont été traités par du vemurafenib (960 mg per os, 2 fois par jour), trois ont été inclus dans le protocole LGX et trois ont eu du dabrafenib (300 mg ×2 par jour, per os). La médiane de suivi était de 6 mois. Deux patients ont eu un switch du vemurafenib au protocole LGX pour échappement tumoral. Tous les patients étaient revus à deux ou quatre semaines, selon le type de molécule. Un examen cutané complet était effectué à chaque visite. Tous les patients ont eu au moins un effet secondaire cutané. Dix (55,5 %) effets secondaires de grade 3 étaient notés. Quinze carcinomes épidermoïdes (CE) se sont développés chez 38,9 % des patients : six étaient des kératoacanthomes. Les lésions le plus fréquemment observées étaient des papillomes (seize patients, 88,8 %) et un syndrome mains—pieds (SMP) : quatorze (77,8 %) patients ont développé un SMP grade 1 et six un grade 2 (33,3 %). Une modification de la texture des cheveux est apparue chez sept patients (38,9 %) et 44,4 % des patients ont noté une perte de cheveux. Six patients (38,9 %) ont constaté une modification de leur nævus : l’un d’entre eux a développé un deuxième mélanome. Le vemurafenib a été interrompu dans un cas à cause des effets secondaires cutanés. Parmi les dix-huit patients, quinze ont rempli le questionnaire psychologique toutes les une à deux visites, associé à un entretien psychologique. Seuls certains des effets secondaires cutanés ont été rattachés au traitement. Pour 25,9 %, 37 % et 18,5 % des patients, le traitement était responsable des modifications des cheveux, de la xérose et du SMP respectivement. Malgré les nombreux effets secondaires relevés, la qualité de vie était préservée : à 3 mois, seuls 5,6 % des patients déclaraient être complexés à cause de leur peau ; 11,1 % des patients ont rapporté une douleur en lien avec ces effets secondaires. L’impact dans les loisirs et les relations avec les autres était faible (3,7 %). Seuls 5,5 % des patients étaient très gênés dans leurs activités quotidiennes à cause de leur peau. Discussion.— Cette étude montre la forte fréquence des effets secondaires cutanés des thérapies ciblées. Cependant, le traitement est rarement en cause pour les patients. Les effets secondaires sont considérés comme indissociables de l’efficacité attendue, donc non responsables. De plus, la qualité de vie est préservée, ce qui est primordial chez des patients qui sont parfois traités par anti B-Raf depuis plus d’un an. Conclusion.— Malgré une forte prévalence des effets secondaires cutanés anti B-Raf, ceux ci n’ont qu’un très faible impact sur la qualité de vie des patients, ce qui constitue un critère très important pour des traitements qui peuvent être prescrit sur de longues périodes. Déclaration d’intérêt.— Aucun. |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.1016/j.annder.2013.09.298 |
| Volume Number | 140 |
| Alternate Webpage(s) | http://emvmsa1a.jouve-hdi.com/showarticlefile/854230/main.pdf |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.1016/j.annder.2013.09.298 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |