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Mise au point du dosage d’ajmaline, de yohimbine et de réserpine par CL-HR-SM : application à un cas d’intoxication mortelle
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Gicquel, Thomas Hugbart, Chloé Lepage, Sylvie Dévéhat, F. Le Baert, Alain Bouvet, Renaud Morel, Isabelle |
| Copyright Year | 2015 |
| Abstract | Objectif L’ibogaine, alcaloide extrait de Tabernanthe iboga, est depuis longtemps utilise en Afrique de l’Ouest a des fins rituelles ou de medication. Depuis quelques annees, cette substance est proposee pour lutter contre les addictions, en particulier a l’alcool et aux opiaces [1]. Nous presentons les donnees medico-legales, cliniques et analytiques concernant une femme de 30 ans dependante a l’heroine, retrouvee decedee, et pouvant avoir consomme une poudre achetee via Internet etiquetee « Iboga du Gabon ». Nous presentons egalement les donnees relatives a l’identification et a l’analyse de cette poudre, e les correlations avec les conclusions de l’autopsie. Methodes La poudre et les prelevements biologiques (sang peripherique et bile) ont ete extraits et analyses selon une methode de screening par un couplage LC-MS en haute resolution (Q Exactive®, Thermo Scientific) sur une colonne Gold PFP (150 × 2,1 mm, 5 μm). Une methode de dosage a ete developpee pour quantifier dans le sang et la bile les alcaloides identifies dans la poudre : apres ajout de l’EI (flurazepam), 100 μL d’echantillon sont extraits en phase liquide en milieu basique, evapores a sec et repris par 500 μL de phase mobile puis analyses par CL-HR-SM en mode MS/MS. L’ajmaline, la yohimbine, le flurazepam et la reserpine presentent respectivement des temps de retention de 3,0 ; 3,2 ; 3,8 et 4,6 min et des transitions de detection 327,2060 → 144,0805 ; 355,2050 → 144,0805 ; 388,1586 → 315,0686 ; 609,2796 → 174,0911. Les concentrations sanguines ont ete determinees au moyen de courbes de calibration (correlation > 0,99) allant de 10 a 1000 ng/mL obtenues en surchargeant du sang par les alcaloides. Resultats Le screening realise dans la poudre et les prelevements biologiques ont permis de mettre en evidence la presence d’ajmaline, yohimbine et reserpine (Tableau 1). Les analyses ont egalement revele la presence dans le sang d’oxazepam, de norbuprenorphine et du glucuronide de morphine a des concentrations therapeutiques usuelles. Conclusion La poudre etiquetee iboga n’en contient pas. Les alcaloides qu’elle contient, egalement retrouves dans le sang, laissent suggerer une falsification par une autre espece vegetale proche : Rauwolfia sp. Cette confusion est decrite depuis de nombreuses annees sous l’appellation « faux iboga ». La toxicite des alcaloides est differente, avec notamment des risques cardiovasculaires qui justifient des mesures d’information et de prevention pour les usagers eventuels de ces pratiques. L’imputabilite du deces a la consommation de la poudre peut donc etre envisagee. |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.1016/j.toxac.2015.03.043 |
| Volume Number | 27 |
| Alternate Webpage(s) | https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-01150498/document |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.1016/j.toxac.2015.03.043 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |