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Douleur et souffrance
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Blet, D. |
| Copyright Year | 2008 |
| Abstract | L a plainte douloureuse d’un patient en soins palliatifs peut concerner soit une douleur aiguë inaugurale ou intercurrente sur fond de douleur chronique, soit une douleur qui s’est chronicisée ou bien encore être l’expression d’une souffrance morale qui ne trouve pas à se dire ailleurs que dans le corps. L’intrication des douleurs physiques et d’une souffrance morale définit ce qu’il convient désormais d’appeler une douleur totale. À l’agonie, enfin, des douleurs peuvent envahir le corps et requérir de fortes doses d’antalgiques voire une sédation. La douleur aiguë inaugurale, qui peut initier la démarche diagnostique, comme la douleur aiguë intercurrente, doivent être traitées rapidement et efficacement. La douleur est évaluée quant à sa nature et son intensité. Le plus souvent d’origine nociceptive, elle peut aussi être neuropathique et l’intrication des deux n’est pas rare. La persistance d’un douleur malgré un traitement antalgique suffisant doit faire évoquer cette éventualité. Enfin, l’angoisse qui accompagne souvent une douleur aiguë doit être traitée comme telle si la douleur résiste à un traitement antalgique efficace. Après avoir initié un traitement antalgique, le patient doit être revu dans un délai très court pour s’assurer de l’efficacité du traitement ou dépister une composante neuropathique masquée par l’intensité de la composante nociceptive ou par l’angoisse qui l’accompagne. Les échelles de la douleur sont utiles pour évaluer l’intensité de la douleur et l’efficacité des traitements. Qu’ils s’agissent des échelles d’auto-évaluation telles que l’échelle visuelle analogique (EVA), l’échelle verbale simple (EVS) et l’échelle numérique (EN), ou des échelles d’hétéro-évaluation telles que DOLOPLUS et ECPA, toutes permettent une traçabilité, ce qui optimise le suivi thérapeutique [1]. Par ailleurs, des recommandations internationales sur la gestion de la douleur en soins palliatifs ont récemment été publiées [2, 3]. Les traitements font appel aux antalgiques de palier I, II ou III associés à des traitements co-analgésiques en fonction de l’étiologie douloureuse : anti-inflammatoires non stéroïdiens (métastases osseuses, hépatalgies métastatiques), corticoïdes, psychotropes, diphosphonates, antispasmodiques (occlusions, sub-occlusions, carcinose péritonéale)... Pour les douleurs neuropathiques on fait appel aux antidépresseurs tricycliques, Pôle douleur et soins palliatifs, GCS Ouest Audois, Carcassonne, France. |
| Starting Page | 1046 |
| Ending Page | 1047 |
| Page Count | 2 |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.1016/S0761-8425(08)74424-3 |
| Volume Number | 25 |
| Alternate Webpage(s) | https://www.ch-carcassonne.fr/imgfr/files/Douleuretsouffrance.pdf |
| Alternate Webpage(s) | https://www.em-consulte.com/showarticlefile/187410/index.pdf |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.1016/S0761-8425%2808%2974424-3 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |