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Parasitoses intestinales chez les enfants de moins de cinq ans au Togo et recommandations de la PCIME
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Gbadoé, Adama Dodji Koffi, Kouami Sédo |
| Copyright Year | 2005 |
| Abstract | La prise en charge intégrée des maladies de l'enfant (PCIME) est une nouvelle stratégie destinée à assurer dans les unités de soins périphériques une prise en charge plus systématisée de l'enfant malade de façon à lui offrir en même temps des soins curatifs et préventifs (en l'occurrence, vaccination, administration de vitamine A) lors de tout contact avec les services de santé. Dans le cadre de cette nouvelle stratégie, les parasitoses intestinales sont prises en charge dans deux situations : devant un enfant anémié (déparasitage systématique au mébendazole) et en présence d'un syndrome dysentérique (métronidazole en deuxième intention après échec d'un traitement contre la shigellose) [1]. Le but de ce travail était d'évaluer la pertinence des recommandations de la stratégie PCIME en matière de prise en charge des parasitoses intestinales chez les enfants de moins de cinq ans au Togo. Le Togo est un petit pays de l'Afrique occidentale avec une superficie de 56 600 km et une population de 4 500 000 habitants. Il est subdivisé du Sud au Nord en cinq régions administratives. Cette étude a comporté l'analyse de 2009 examens parasitologiques positifs de selles issues de prélèvements d'enfants âgés de zéro à cinq ans reçus en consultation et/ou hospitalisés du l janvier 1999 au 31 décembre 2001 (trois ans) dans les services de pédiatrie des chefs-lieux des cinq régions administratives du Togo : CHR de Tsévié, d'Atakpamé, de Sokodé, de Dapaon et de Kara. Les données ont été recueillies à partir des registres de consultation et d'hospitalisation, et des registres des laboratoires de parasitologie. La technique de l'examen parasitologique a été l'examen direct à l'état frais. Sur 6439 examens, 2009 (31,2 %) étaient revenus positifs. Les parasitoses digestives étaient dominées par les protozoaires (79,1 %), par rapport aux helminthes (20,9 %) (Tableau 1). Cette prédominance des protozoaires était nettement plus marquée au Sud (Tsévié) et au Nord (Dapaon) (86 à 90 contre 10 à 14 % d'helminthes), par rapport au reste du pays : Atakpamé (45,1 vs 54,9 %), Sokodé (62,5 vs 37,5 %), et Kara (71,7 vs 28,3 %). Bien que ces résultats soient issus de prélèvements d'hôpitaux, la prévalence des parasitoses intestinales peut être considérée comme élevée au Togo. Dans la mesure où le parasitisme intestinal favorise la survenue de plusieurs affections morbides telles que la malnutrition, l'anémie, voire le paludisme [2], les indications thérapeutiques devraient être plus élargies que ce que suggère actuellement la stratégie de la PCIME. On devrait profiter de l'occasion des séances de vaccination pour prescrire systématiquement des imidazolés et administrer, au même titre que la vitamine A, du mébendazole, dans le but de couvrir la plupart des parasitoses intestinales. |
| Starting Page | 1404 |
| Ending Page | 1404 |
| Page Count | 1 |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.1016/j.arcped.2005.05.013 |
| Volume Number | 12 |
| Alternate Webpage(s) | https://www.em-consulte.com/showarticlefile/35670/main.pdf |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.1016/j.arcped.2005.05.013 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |