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Les régimes de change dans les économies émergentes
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Bailliu, Jeannine N. Murray, John |
| Copyright Year | 2003 |
| Abstract | • Les graves crises financières qui se sont succédé dans le monde e choix du régime de change est l’objet d’un dans les années 1990, combinées au récent lancement de l’euro en Europe, ont ravivé l’intérêt pour la question du choix du régime de change. • La question du choix du régime de change revêt une acuité particulière dans le cas des pays à marché émergent — les autres pays étant perçus comme n’ayant d’autre choix que de conserver le régime en place ou comme étant très peu susceptibles d’y apporter des modifications importantes. • Le présent article analyse l’évolution des régimes de change dans les marchés émergents au cours de la dernière décennie et compare les forces et les faiblesses des divers systèmes possibles. • L’histoire montre que les régimes intermédiaires, comme les parités fixes mais ajustables qui ont été populaires pendant la plus grande partie de l’après-guerre, présentent une tendance à l’instabilité et comportent plusieurs lacunes. • Certains observateurs font valoir que, dans un monde où la mobilité des capitaux s’accentue, seuls les régimes de change situés aux deux pôles de l’éventail — taux de change fixé de façon définitive et flottement libre — ont des chances d’être viables. Toutefois, ces régimes extrêmes soulèvent souvent de sérieux problèmes dans le cas des économies de marché émergentes. • Deux formules proposées récemment méritent un examen attentif : le flottement dirigé « bonifié » (en anglais, Managed Floating Plus) et l’arrimage à un panier de devises avec marges de fluctuation et parité mobile, qui tentent chacun de combiner les avantages des régimes de changes flottants et fixes. La formule la plus prometteuse pour un pays à marché émergent paraît être le flottement dirigé bonifié. vieux débat en économie internationale. Deux séries de faits nouveaux sont venus remettre cette question à l’ordre du jour. Premièrement, l’adoption de régimes de change intenables a été largement perçue comme l’une des causes de la succession récente de crises économiques, dont la crise du mécanisme de change européen de 1992, celle du peso mexicain de 1994-1995 et la crise asiatique de 1997-1998. Certains économistes en ont conclu que, dans un monde où la mobilité des capitaux s’accentue, seuls les régimes situés aux deux extrêmes — les régimes où le taux de change est fixé de façon définitive (c’est-à-dire à parité fixe rigide), tels qu’une caisse d’émission ou une union monétaire, et le flottement libre — ont des chances d’être viables. Cette hypothèse, qualifiée de « bipolaire », compte de plus en plus de défenseurs. Elle ne fait toutefois pas l’unanimité. Certains économistes croient en effet que les régimes intermédiaires, notamment les régimes à parité fixe mais ajustable, continueront de constituer une option viable, en particulier pour les marchés émergents. Deuxièmement, plusieurs expériences menées durant la dernière décennie, comme la création de l’Union économique et monétaire (UEM) européenne, la dollarisation en Équateur et au Salvador, ainsi que les caisses d’émission en place à Hong Kong et en Estonie, donnent à penser qu’un régime à parité fixe rigide demeure peut-être la solution optimale pour certains pays. |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| Alternate Webpage(s) | https://www.banqueducanada.ca/wp-content/uploads/2010/06/baillmurf.pdf |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |