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Réadmissions hospitalières pour asthme: un indicateur de performance des systèmes de santé
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Chouaid, Christos |
| Copyright Year | 2009 |
| Abstract | Dans les pays industrialisés, l’asthme est considéré comme un grave problème de santé publique. En France, on considère qu’il concerne de 2,5 à 3 millions de personnes. La prévalence annuelle est de 5 à 7 % chez les adultes, de 10 à 15 % chez les jeunes adultes (20 à 24 ans) et les adolescents de 13-14 ans. Depuis 2002, il s’agit d’une des priorités de santé publique avec un programme national et des objectifs quantitatifs avec en particulier, inscrit dans la loi de santé publique de 2004, une réduction de 20 % de la fréquence des crises d'asthme nécessitant une hospitalisation. En fait, depuis les années quatre-vingt, en France comme dans les autres pays développés la mortalité par asthme diminue de manière progressive [1]. Ceci est probablement dû à une meilleure prise en charge thérapeutique, en particulier à l’utilisation des corticostéroïdes inhalés qui a profondément modifié le pronostic des patients asthmatiques [2]. Néanmoins, on considère que l’asthme est la cause principale ou une des causes de décès de plus de 1 000 personnes par an en France [1]. Une grande partie de ces décès est évitable. En effet, si chez les personnes de plus de 50 ans, l’asthme est souvent associé à d’autres causes pour expliquer l’évolution fatale, chez les enfants et les adultes jeunes ces décès sont avant tout dus à des exacerbations sévères chez des patients peu suivis et/ou ayant un retard de prise en charge. Une analyse plus fine, publiée récemment, montre également qu’en France, comme dans d’autres pays industrialisés, la mortalité intra-hospitalière par asthme a encore plus diminué que la mortalité globale [1]. En revanche, les décès extra-hospitaliers restent importants ce qui explique la pertinence en terme de santé publique d’étudier la population des patients hospitalisés pour asthme et qui récidive de manière précoce (moins de 28 jours). Dans ce numéro de la Revue , Delmas et coll. [3] ont utilisé les données du PMSI pour évaluer ce taux de réadmissions. Parmi les 46 808 patients âgés de 2 à 44 ans admis entre 2002 et 2004 avec un motif principal d’asthme ou d’insuffisance respiratoire aiguë associé à un asthme en France métropolitaine, 15 % sont réadmis dans les douze mois avec, dans 91 %, des cas un diagnostic principal d’asthme. Service de Pneumologie, Hôpital Saint-Antoine, APHP, Paris, France. |
| Starting Page | 723 |
| Ending Page | 725 |
| Page Count | 3 |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.1016/S0761-8425(09)72422-2 |
| Volume Number | 26 |
| Alternate Webpage(s) | https://www.em-consulte.com/showarticlefile/227491/index.pdf |
| Alternate Webpage(s) | https://www.rev-mal-respir.com/showarticlefile/227491/index.pdf |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.1016/S0761-8425%2809%2972422-2 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |
