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Actualités dans la prise en charge du choc septique en réanimation — Campagne « Survivre au Sepsis »: qu’en est-il en 2011 ?
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Leclerc, Francis Botte, Astrid Lampin, M.-E. Leteurtre, Stéphane |
| Copyright Year | 2011 |
| Abstract | Le sepsis grave est une cause majeure de mortalité et de morbidité, tant chez l’adulte que chez l’enfant admis en réanimation [1,2]. Au Royaume-Uni, environ 1 000 enfants ayant un sepsis grave sont admis chaque année dans les unités de réanimation pédiatriques (URP), avec un taux de mortalité allant jusqu’à 20 % [3]. Lancée en 2002, avec l’objectif de diminuer la mortalité de 25 % en cinq ans, la campagne « Survivre au Sepsis » (SAS) s’est accompagnée de la publication de recommandations, les premières en 2004 et émanant de 11 sociétés professionnelles [4] et les secondes en 2008 impliquant 18 sociétés [5]. Ces recommandations sont déclinées en bouquets (définis comme un groupe d’interventions qui ont un effet bénéfique sur l’évolution meilleure lorsqu’elles sont implémentées ensemble plutôt qu’isolément : http://ssc.sccm.org/6hr_bundles) et sont fondées sur le traitement guidé par des objectifs précoces (early goal directed therapy : EGDT [6]) [7]. Ces recommandations comportent un versant pédiatrique [5] (pp 314–6), repris par la récente task force [8]. En France, un groupe de travail a été constitué en 2005 avec le but de promouvoir ces recommandations en produisant un texte consensuel, focalisé sur l’identification précoce des malades septiques, qu’il s’agisse d’adultes ou d’enfants, et l’organisation de la prise en charge initiale, et notamment l’articulation entre les services d’urgences (y compris préhospitaliers) et les services de réanimation [9,10]. Depuis 2002, de nombreuses études menées chez l’adulte ont montré les effets bénéfiques sur la mortalité de l’application des bouquets de recommandations (Tableau 1). Ainsi, dans l’étude d’Otero et al. regroupant les centres qui avaient mis en place un programme « sepsis » et totalisant 1 298 patients adultes, le taux moyen de mortalité avait baissé de 44,8 ± 7,8 % (extrêmes : 29,3–55,0 %) avant l’implémentation à 24,5 ± 5,5 % (18,2–33,0 %) après l’implémentation [11]. De même, Jones et al. ont identifié neuf études randomisées publiées avant août 2007 (totalisant 1 021 adultes ayant un sepsis) et comparant un traitement selon un protocole de réanimation dite « quantitative » (visant des objectifs prédéfinis ou supraphysiologiques, comme par exemple l’EGDT) et le traitement standard : si le traitement « quantitatif » était associé à une baisse de la mortalité (OR : 0,64 : IC 95 % : [0,43–0,96]), c’est lorsqu’il était appliqué précocement (dés l’identification du sepsis ou dans les 24 heures) que l’effet était net (OR : 0,50 : IC 95 % : [0,37–0,69]), alors qu’appliqué tardivement (au-delà de 24 heures) le traitement « quantitatif » n’influençait pas la mortalité (OR : 1,16 : IC 95 % : [0,60–2,22]) [12]. Les études les plus récentes semblent confirmer l’effet bénéfique de l’application de ces recommandations. Ainsi, dans l’étude internationale incluant 165 unités et 15 022 adultes, la mortalité est passée de 37 % lors du premier trimestre à 30,8 % au bout de deux ans (p = 0,001) [7]. Pour Cardoso et al., le nombre de patients à traiter pour sauver une vie était de six [13], proche de ceux de 3 à 11 dans les études colligées par Otero et al. [11]. |
| Starting Page | 471 |
| Ending Page | 476 |
| Page Count | 6 |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.1007/s13546-010-0019-z |
| Volume Number | 20 |
| Alternate Webpage(s) | http://www.srlf.org/wp-content/uploads/2015/11/1101-Reanimation-Vol20-N1S2-pS471_S476.pdf |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.1007/s13546-010-0019-z |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |