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Emissions de gaz à effet de serre par le sol et stockage de carbone en caféiculture conduite sur des Andosols en climat tropical
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Hergoualc’h, Kristell |
| Copyright Year | 2008 |
| Abstract | La cafeiculture represente 7,5% des cultures permanentes mondiales et utilise generalement de grandes quantites de fertilisants azotes (jusqu'a 350 kg N ha-1 an-1). La cafeiculture est souvent pratiquee sous couvert d'arbres dont certains sont fixateurs d'azote. La contribution des plantes fixatrices d'azote aux emissions de N2O est un sujet pregnant dans le cadre du developpement durable, avec des resultats dans la litterature qui peuvent parfois apparaitre contradictoires. Dans ce contexte, nous avons etudie le bilan des gaz a effet de serre (GES) dans deux cultures cafeieres fortement fertilisees (250 kg N ha-1 an-1), au Costa Rica: une monoculture et une culture ombragee par l'espece legumineuse fixatrice de N2 Inga densiflora. Nous avons mesure periodiquement les flux de N2O, CH4 et CO2 a l'interface sol-atmosphere, leurs determinants edaphiques (humidite gravimetrique, espace poral occupe par l'eau, temperature et teneur en azote mineral) et les taux de mineralisation de l'azote dans le sol. Par ailleurs, nous avons caracterise, au laboratoire, les parametres biologiques de nitrification-denitrification et leur production associee de N2O et N2 pour simuler en continu les emissions de N2O avec les modeles NGAS et NOE sur une duree d'un an. Enfin, nous avons evalue la dynamique du C du sol et l'accumulation de C dans les biomasses et la litiere. Nos mesures ont montre une tres forte contribution de la fertilisation azotee aux emissions de N2O, soit une proportion moyenne de 77% des bilans annuels (4,3 ± 0,3 et 5,8 ± 0,5 kg N-N2O ha-1 an-1, respectivement dans la monoculture et la culture ombragee). Les fertilisations ont egalement augmente temporairement la respiration du sol. Les valeurs faibles des activites biologiques (notamment des potentiels de denitrification < 1 kg N ha-1 j-1) ont explique les flux toujours inferieurs a 300 g N ha-1 j-1 observes dans des conditions environnementales pourtant favorables a la production de N2O (temperature, humidite et teneur en nitrate du sol elevees). La similarite entre les activites biologiques mesurees sur les deux cultures de cafe ainsi que celle entre les bilans annuels de N2O etablis a partir de mesures et de modelisation permettent de conclure sur un effet de faible ampleur de l'espece legumineuse fixatrice de N2 sur les emissions de N2O. Le bilan des flux de GES hors CO2 a l'interface sol-atmosphere et du stockage de C de la culture ombragee (11,93 ± 2,17 Mg CO2-equivalent ha-1 an-1) a ete 4 fois superieur au bilan de la monoculture (2,67 ± 1,94 Mg CO2-equivalent ha-1 an-1). Nos resultats tendent donc a confirmer que la culture de cafe conduite en agroforesterie, sur un Andosol, augmente le puits de GES et que, dans le contexte present, l'utilisation d'une legumineuse fixatrice de N2 comme espece ombragere ne contredit pas cette observation. (Resume d'auteur) |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| Alternate Webpage(s) | https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00268011/document |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |