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Radiothérapie adjuvante dans le cancer de la prostate
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Quero, Laurent Hennequin, Christophe |
| Copyright Year | 2007 |
| Abstract | * Service de cancérologie-radiothérapie, hôpital Saint-Louis, Paris. L a prostatectomie totale est l’une des options dans le traitement curatif du cancer de la prostate localisé, avec la radiothérapie externe et la curiethérapie. Globalement, la survie moyenne sans progression après chirurgie radicale est de 70 % à 10 ans tous stades confondus (1-4). Malheureusement, 20 à 40 % des patients opérés vont présenter une rechute biologique après prostatectomie, ce risque de rechute étant corrélé à la présence d’un certains nombre de facteurs pronostiques. Il est maintenant bien établi que les patients ayant une atteinte extraprostatique sur la pièce opératoire (atteinte extracapsulaire et/ou des vésicules séminales) et/ou des marges d’exérèse positives sont à haut risque de récidive. Pour diminuer ce risque, certaines équipes ont évalué l’intérêt d’une irradiation complémentaire dite adjuvante, délivrée dans les 3 mois suivant l’intervention chirurgicale chez les patients ayant un PSA postopératoire inférieur à 0,20 ng/ml. De nombreuses études rétrospectives, et récemment trois essais contrôlés, ont confirmé l’intérêt de la radiothérapie en situation adjuvante après prostatectomie. Avant de proposer une irradiation postopératoire, il est important de bien identifier les patients à risque de récidive locale parmi ceux présentant un risque de récidive. Une atteinte extracapsulaire associée à des marges d’exérèse positives chez un patient atteint d’une tumeur à faible risque métastatique devra faire discuter un traitement locorégional adjuvant par radiothérapie externe. Les patients ayant un taux de PSA préopératoire élevé (≥ 20 ng/ml), un score de Gleason égal à 8, voire supérieur à 7 (4 + 3), une vélocité du PSA supérieure à 2 ng/ml/an, une atteinte des vésicules séminales associée à un autre facteur de mauvais pronostic ou une atteinte ganglionnaire (pN1) seraient plutôt candidats à un traitement général (hormonothérapie), du fait de la présence de facteurs prédictifs d’une maladie micrométastatique. Mais il faut noter que l’intérêt d’une hormonothérapie adjuvante n’a jamais été démontré, hormis en cas d’atteinte ganglionnaire (5). |
| Starting Page | 414 |
| Ending Page | 416 |
| Page Count | 3 |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| Volume Number | 16 |
| Alternate Webpage(s) | https://www.edimark.fr/Front/frontpost/getfiles/13718.pdf |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |