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La dynamique du traitement des visages : du percept à la familiarité
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Barragan-Jason, Gladys |
| Copyright Year | 2013 |
| Abstract | Reconnaitre rapidement les visages familiers est une fonction fondamentale qui joue un role important dans nos interactions sociales. D'un point de vue evolutionniste, il semble en effet crucial de pouvoir rapidement determiner si la personne qui nous fait face est amie ou ennemie pour adapter son comportement en consequence. C'est sans doute pour cela que, dans l'opinion publique, mais egalement dans la litterature scientifique, la reconnaissance des visages est supposee etre un processus tres rapide, efficace et execute sans effort. Cependant, la reconnaissance des visages familiers est-elle reellement si rapide ? Ne serait-ce pas simplement une idee recue ? Rapide, admettons, mais a quelle vitesse ? En adaptant des protocoles de categorisation visuelle rapide (tâche de go/no-go) developpes initialement pour etudier la rapidite du systeme visuel et en mettant en place de nouveaux protocoles de categorisation ultra-rapide (" Speed and Accuracy Boosting procedure " ; SAB), nous avons pu determiner les latences comportementales et electrophysiologiques les plus precoces pour reconnaitre explicitement un visage celebre. Nous nous sommes interesses d'une part a la reconnaissance de type " bottom-up " (reconnaitre plusieurs visages celebres sans savoir au prealable de qui il s'agit) et d'autre part a la reconnaissance " top-down " (reconnaitre une personne en particulier parmi des inconnus). Le temps de reaction minimum pour reconnaitre des visages celebres parmi des inconnus (reconnaissance " bottom-up ") est d'environ 360-390 ms, ce temps de reponse ne pouvant etre ameliore ni par un apprentissage intensif des stimuli (Article 1), ni par un protocole de categorisation ultra-rapide (Article 2). Ce temps de reaction est environ 100 ms plus tardif que lors d'une tâche de detection de visage (Article 1) ou de genre (Article 1). Ces latences sont tres differentes lorsque la procedure SAB est appliquee a une reconnaissance de type " top-down ", descendant a environ 300 ms contre 270 ms dans une tâche de detection de visages (Article 3). De plus, en appliquant une methode de MVPA (Multi-Variate Pattern Analysis) a des donnees d'EEG de surface, nous avons montre que l'activite neuronale liee a la reconnaissance des visages celebres etait disponible des 230 ms apres la presentation du stimulus (voire 200 ms pour le sujet les plus rapides) alors que l'activite neuronale liee a a detection d'un visage humain parmi des visages d'animaux etait disponible des 80 ms (Articles 4 et 5). L'activite neuronale etait de plus fortement correlee aux temps de reponses minimales en reconnaissance, confirmant ainsi son role dans la prise de decision. Nous discutons ces latences au regard des modeles de la voie visuelle ventrale et des modeles de la reconnaissance des visages. Nous distinguons trois modeles differents pouvant theoriquement etre a l'origine de la familiarite et en favorisons un en particulier. |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| Alternate Webpage(s) | https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00803163/document |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |