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Influence du tabagisme des médecins sur la prise en charge du sevrage tabagique de leurs patients : mythe ou réalité ?
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Raherison, Chantal |
| Copyright Year | 2010 |
| Abstract | vier Masson SAS. Tous droits réservés. Docum La prévention primaire a pour objectif de réduire les principaux facteurs de risque comme le tabagisme, la malnutrition, la consommation d’alcool, et l’inactivité physique, et repose principalement sur l’activité du médecin généraliste. Une récente étude observationnelle française rapporte une prévalence du tabagisme actif de 21 % au sein d’un échantillon représentatif, dont 63 % des fumeurs actifs déclarant avoir déjà essayé un sevrage tabagique [1]. Tout le monde s’accorde à reconnaître le rôle prépondérant du médecin généraliste en matière de prévention en général, et plus particulièrement dans la prise en charge du sevrage tabagique des patients, à commencer par la délivrance du conseil minimal. La démarche du médecin traitant en prévention serait en fait sous la dépendance de plusieurs facteurs : la conviction des médecins vis-à-vis du conseil, la confiance en sa capacité de changer le comportement du patient, les croyances du médecin vis-à-vis du résultat des études d’interventions, la motivation du patient et l’acceptation du conseil par celui-ci [2]. Une étude portant sur le rôle des médecins généralistes en matière de prévention a concerné 2082 médecins généralistes dans 11 pays européens. Cinquante-six pour cent d’entre eux concédaient que les activités de prévention étaient difficiles, insistant sur une activité consommatrice de temps et non reconnue car non remboursée. Les médecins généralistes qui fumaient se sentaient moins efficaces à aider leurs patients à arrêter de fumer comparativement à leurs collègues non-fumeurs (39,34 % versus 48,18 %, p < 0,01) [3]. La plupart des médecins généralistes interrogent différemment leurs patients sur leurs habitudes tabagiques. En effet, ils interrogeraient préférentiellement leurs nouveaux patients sur leur statut tabagique, et moins souvent leurs patients habituels, déjà connus y compris pour la prise en charge du sevrage tabagique. Les facteurs influençant la prise en charge du sevrage tabagique sont multiples : le statut tabagique des médecins généralistes, et leurs attitudes vis-à-vis du conseil minimal, la présence de symptômes chez les patients, la présence d’une grossesse, l’importance du tabagisme des patients, ainsi que le temps nécessaire, la formation des médecins et le remboursement de la prise en charge [4]. |
| Starting Page | 409 |
| Ending Page | 410 |
| Page Count | 2 |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.1016/j.rmr.2010.04.005 |
| Volume Number | 27 |
| Alternate Webpage(s) | https://www.em-consulte.com/showarticlefile/253848/main.pdf |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.1016/j.rmr.2010.04.005 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |