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Le paradigme de la « flexibilisation laborale » en question : les prescriptions néolibérales et l’expérience chilienne
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Taylor, Marcus |
| Copyright Year | 2004 |
| Abstract | Cet article fait un examen critique du paradigme de la flexibilization du travail, dans ses aspects théoriques justifiant certaines positions normatives, ainsi que par rapport à l’expérience chilienne. Nous débutons par une analyse des théories néoclassiques du marché du travail, dans lesquelles la flexibilization fait figure de vertu. Nous proposons entre autres que l’utilisation du terme ‘flexibilité du travail’ est trompeuse. L’idée que cette expression cherche à exprimer est plutôt la flexibilité du capital: flexibilité d’absorber, utiliser, et rejeter au besoin les travailleurs du processus de production. En ce sens, le projet politique adjoint à la ‘flexibilisation du travail’ cherche à éliminer les formes institutionnelles qui ont été développé au cours de luttes historiques pour atténuer la tendance du capital à traiter les travailleurs comme une simple marchandise. Bien que la théorie néoclassique prétende qu’une subordination plus complète du travail aux lois du marché ne peut en fin de compte que bénéficier les travailleurs, l’expérience chilienne, telle que présentée ici, a tout pour nous convaincre du contraire. TRAVAIL, capital et société 35:2 (novembre 2002) pp. 222-251 |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| Alternate Webpage(s) | http://lcs-tcs.com/PDFs/35_2/03-Taylor.pdf |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |
