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Impact de la catégorie sociale sur des performances moindres dans les petits collèges
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Guillois, Pascale Astoul, P. |
| Copyright Year | 2011 |
| Abstract | L’examen de différentes données sur les collèges publics de l’académie de Bordeaux pour l’année scolaire 2006-2007 montre que leurs résultats scolaires sont d’autant plus satisfaisants que leur taille, mesurée par le nombre d’élèves, est élevée. La situation défavorable des petits collèges concerne la quasi-totalité des indicateurs de résultats : taux d’accès de sixième en seconde, taux de passage de troisième en seconde ou bien taux de sorties en cours de cursus (5e, 4e, 3e). Si le nombre d’heures d’enseignement par élève (H/e) ou le nombre d’élèves par division (e/D) sont pourtant plus favorables dans les petits collèges, l’explication majeure de leurs moindres performances paraît résider, pour l’essentiel, dans le recrutement des élèves, conséquence lui-même de leur localisation géographique. Pour expliquer les difficultés rencontrées par les petits collèges, au niveau des parcours des élèves et des résultats obtenus par les établissements, l’effet catégorie socioprofessionnelle d’origine est plus important que l’effet taille. Cette relation, vraie en moyenne et souvent vérifiée, souffre cependant de nombreuses exceptions parfois notables. L es connaissances et compétences acquises ou maîtrisées par les élèves, leur réussite comme leur parcours scolaires (et professionnel futur) dépendent, on le sait, de leurs caractéristiques individuelles (sexe, origine sociale, etc.). Elles sont également fonction de variables « externes » comme l’origine géographique, les conditions de scolarisation, l’environnement scolaire. L’académie de Bordeaux n’échappe pas à ce constat. Ainsi, en 2006, le rapport conjoint IGEN-IGAENR d’«évaluation de l’enseignement dans l’académie de Bordeaux » (cf. encadré) soulignait, au-delà des moyennes académiques relativement satisfaisantes, l’importance des disparités entre établissements, et notamment de la diversité des collèges. S’appuyant sur une analyse typologique distinguant cinq types de collèges (urbains défavorisés, urbains favorisés, petits collèges, mixtes plutôt favorisés et mixtes plutôt défavorisés) ce rapport notait que les « collèges urbains défavorisés qui focalisent (les phénomènes d’image aidant) une grande part de l’attention du public, sont très peu nombreux ». Mais il signalait qu’en revanche « une foule de petits collèges, sans image négative particulière, qui totalisent des effectifs notables, accumulent beaucoup de difficultés, qu’ils gèrent comme ils peuvent ». Suite à ce rapport relevant le cas des petits collèges (souvent ruraux), le rectorat de Bordeaux décidait de lancer une étude particulière à leur sujet, s’intéressant à leurs résultats et cherchant à repérer s’ils s’écartaient de la moyenne plutôt en raison des caractéristiques de recrutement (population scolaire plus ou moins favorisée), ou bien en raison de leur taille et/ou situation moins favorable (rurale). |
| Starting Page | 141 |
| Ending Page | 156 |
| Page Count | 16 |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| Alternate Webpage(s) | http://media.education.gouv.fr/file/revue_79/23/4/DEPP-REF-2010-79-Impact_de_la_categorie_sociale_sur_des_performances_moindres_dans_les_petits_colleges_167234.pdf |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |
