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« Évaluation et perception de l’exposition à la pollution atmosphérique : une interrogation sociétale »
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Blanc, Nathalie |
| Copyright Year | 2003 |
| Abstract | Ce séminaire portait sur les décalages observés entre mesure et perception de la pollution atmosphérique. Il visait à confronter les composantes métrologiques et sociales de la question de la qualité de l’air et de la pollution. Il s’agissait essentiellement d’identifier des pistes de recherche à promouvoir dans le cadre du programme Primequal/Predit du ministère de l’Écologie et du Développement durable. Aujourd’hui, en effet, la mesure de la pollution constitue le cœur des recherches liées à la pollution atmosphérique en réponse à la demande sociale. Ainsi, l’essentiel des efforts a consisté à mettre en œuvre un dispositif de surveillance de la qualité de l’air avec un large éventail de structures et d’instruments visant plus qu’à informer le public : à faire de la qualité de l’air un bien public. Cependant, mesurer ne va pas de soi. S’il est évident que la mesure nécessite un vaste appareillage technique et la définition d’un objet à mesurer : la « pollution », elle doit aussi s’inscrire dans la perspective de l’action ; elle renvoie donc à une politique de la qualité de l’air. Or, on constate que la mesure ne va pas de pair avec l’idée de sa fin et qu’en fait, de plus en plus, elle se développe sans qu’on sache toujours quel objectif elle vise et quel besoin elle remplit. Ainsi, la loi sur la qualité de l’air de 1996 manque d’objectif clairement défini. Toutefois, répondre à cette question n’est pas si simple qu’il y paraît. La question de la qualité de l’air est à dimensions multiples. Et cela rend nécessaire de mieux l’approfondir dans ses énoncés mêmes pour mieux comprendre les faiblesses de toute politique en la matière. Ainsi, l’individu est en cause. Par ailleurs, la question de la qualité de l’air est une question de santé publique, mais aussi de transport. Il existe, de plus, un système très complexe d’interactions entre la dynamique atmosphérique, les actions individuelles et les actions collectives, tels les plans de déplacement urbain ou, encore, les programmes de protection de l’atmosphère. La complexité de cet ensemble est telle qu’une politique de l’air peut avoir des effets contraires aux objectifs initiaux. C’est vrai en termes de transports notamment. Considérée dans son ensemble, la problématique de la qualité de l’air exigerait donc des travaux pluriet interdisciplinaires, mêlant des spécialistes de sciences sociales, de sciences physico-chimiques et des métrologues. Ces démarches sont encore peu nombreuses et ceci d’autant plus qu’à la différence d’autres domaines de l’environnement, la question de la pollution atmosphérique apparaît essentiellement technique et s’inscrit dans des cadres institutionnels extrêmement cloisonnés. > Compte-rendu du séminaire Primequal/Predit (Paris, 4 février 2003) Adresse e-mail : nblanc@magic.fr (N. Blanc). Natures Sciences Sociétés 11 (2003) 432–433 |
| Starting Page | 432 |
| Ending Page | 433 |
| Page Count | 2 |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.1016/j.natsci.2003.10.005 |
| Alternate Webpage(s) | https://www.nss-journal.org/articles/nss/pdf/2003/04/nss20031104p432.pdf |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.1016/j.natsci.2003.10.005 |
| Volume Number | 11 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |