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Connaissances en matière d’accident vasculaire cérébral (AVC) et la prise en charge orthophonique post-AVC
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Vendenbussche, M. Gatignol, Peggy |
| Copyright Year | 2014 |
| Abstract | Mots clés : Communication ; Interaction ; Cérébrolésé ; Thérapie de groupe ; Analyse qualitative Introduction.– Des interventions en groupe seraient bénéfiques dans la récupération du langage, pour les personnes présentant une aphasie. Toutefois, peu d'études ont analysé les changements qui s'opèrent dans de tels groupes sur le plan des interactions. Or, il s'agirait de moments opportuns pour comprendre les effets des thérapies sur le langage. Objectif .– Décrire les interactions d'une patiente aphasique au sein d'un groupe thérapeutique de préparation de repas. Ce « groupe cuisine » est proposé à quatre adultes cérébrolésés et est animé par deux thérapeutes. Il a lieu une fois par semaine, et ce pendant sept semaines ; il est inclus dans un programme de réadaptation plus vaste. Méthode.– À partir des vidéos du groupe « cuisine », nous avons réalisé une analyse qualitative et conversationnelle des interactions initiées par un sujet aphasique. Nous avons comparé les données lors de trois sessions : au début (T1), au milieu (T2) et à la fin (T3). Les interactions initiées par la participante ont été identifiées pour créer des unités d'analyse. La communication verbale et non verbale a été explorée par l'intermédiaire des types de communication (transactionnelle, personnelle, non dirigée), des actes de langage, des tours de parole et des signaux de relation (geste, proxémie, regard) des interactants. Résultats.– Les interactions initiées par la patiente aphasique sont principalement transactionnelles et liées à l'activité, aux trois temps analysés. Elles sont orientées principalement sur les thérapeutes. Entre les trois sessions, les initiations de la patiente sont plus nombreuses et les tours de parole s'allongent. Les actes de langage initiant l'interaction évoluent, passant d'affirmationsexclamations en T1 à des interrogations en T3. Discussion.– Le groupe cuisine offre des opportunités de communication dans un contexte motivant, de plaisir, sans pression sur l'utilisation du langage, favorisant ainsi une communication au plus proche d'un contexte « naturel ». Il s'agit d'une situation qui favorise la compréhension de l'impact de l'aphasie et des thérapies. Conclusion.– Les résultats préliminaires soulignent l'amélioration des capacités de communication de la patiente aphasique. Ces résultats sont en faveur d'une prise en charge de groupe des sujets aphasiques, dans une activité contextuelle. |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.1016/j.neurol.2014.01.269 |
| Volume Number | 170 |
| Alternate Webpage(s) | http://www.em-consulte.com/showarticlefile/833593/main.pdf |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.269 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |