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Ascorbémie, statut nutritionnel et anticoagulants oraux chez les patients atteints de maladie thromboembolique veineuse : étude Vascorb
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Mokaddem, Wassim Cambou, J.-P. Bura-Rivière, Alessandra |
| Copyright Year | 2009 |
| Abstract | Introduction.— Les patients traités par anticoagulants oraux pour une maladie thromboembolique veineuse bénéficient de conseils nutritionnels entraînant une moindre ingestion d’aliments riches en vitamine K par peur de déséquilibrer leur INR. Ces mêmes aliments étant également riches en vitamine C et ces patients s’exposent à une hypovitaminose C et parfois au scorbut. Objectif.— Connaître la prévalence de l’hypovitaminose C chez les patients atteints de maladie thromboembolique veineuse traités ou non par anticoagulants oraux et déterminer leurs habitudes nutritionnelles. Matériel et méthode.— Étude d’observation de patients atteints de maladie thromboembolique veineuse exposés et non exposés aux anticoagulants oraux recrutés dans le service de médecine vasculaire du CHU de Rangueil, Toulouse. Résultats.— L’analyse porte sur 60 patients présentant une MTEV dont 30 sous AVK et 30 sans AVK. Le sex-ratio était de 1/1, l’âge moyen de 54 ans et l’IMC moyen de 25,3 kg/m2. Quatre-vingt-dix pour cent n’avaient pas d’autres antécédents médicaux, 63,3 % n’avaient pas de facteurs de risque CV et 80 % n’avaient pas de traitements autres qu’anticoagulants. Les caractéristiques des patients exposés et non exposés étaient comparables. Nous avons retrouvé 39 % d’hypovitaminose C (ascorbémie < 5 mg/l) et 17 % de carence sévère potentiellement scorbutique (ascorbémie < 2,5 mg/l). La prévalence de l’hypovitaminose C était de 46 % chez les patients sans AVK alors qu’elle n’était que de 30 % chez les patients traités par AVK. L’étude du statut nutritionnel a permis de constater que 78 % des patients consommaient moins de 5 fruits et légumes par jour. Nous avons pu mettre en évidence une relation linéaire entre le nombre de fruits et légumes consommés quotidiennement et l’ascorbémie. Après analyse multivariée, nous avons retrouvé une corrélation positive entre le risque de survenue de l’hypovitaminose C, l’IMC avec un OR à 1,15 (IC95 % [0,99—1,34], p = 0,05) ainsi que l’âge avec un OR à 1,04 (IC95 % [0,99—1,08], p = 0,05). Le sexe féminin constituait un facteur indépendant de protection vis-à-vis de la carence avec un OR à 0,24 (IC95 % [0,07—0,82], p = 0,02). Enfin, nous avons mis en évidence que la prise d’anticoagulants oraux ne favorisait pas l’hypovitaminose C, mais entraîne plutôt une tendance à une relation négative vis-à-vis de celle-ci avec un OR à 0,47 (IC95 % [0,14—1,6], p = 0,24). Conclusion.— Dans notre étude, la prévalence de l’hypovitaminose C est relativement importante chez les patients atteints de maladie thromboembolique veineuse. Ces patients ont une alimentation majoritairement non conforme aux recommandations nutritionnelles. La prise d’anticoagulants oraux n’affecte pas de manière significative le risque de survenue de carence en vitamine C. Une relation avec l’hypovitaminose C a été retrouvée concernant le sexe, l’âge et l’IMC. |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.1016/j.jmv.2009.07.019 |
| Volume Number | 34 |
| Alternate Webpage(s) | https://www.em-consulte.com/showarticlefile/226133/main.pdf |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.1016/j.jmv.2009.07.019 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |
