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Prise en charge des femmes enceintes infectées par le VIH en France à l’ère des multithérapies : des recommandations aux pratiques
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Jasseron, Carine |
| Copyright Year | 2012 |
| Abstract | L’objectif de cette these est de decrire la prise en charge en France des femmes enceintes infectees par le VIH a l’ere des multitherapies, de mesurer les ecarts par rapport aux recommandations, d’identifier des facteurs lies a des prises en charge non optimales du point de vue du risque de transmission et d’ameliorer les recommandations pour certaines situations minoritaires encore mal etudiees. Ce travail est issu des donnees de l’Enquete Perinatale Francaise (ANRS-EPF), la seule cohorte nationale et l’une des plus larges sur le plan international, avec 17 491 couples meres-enfants inclus depuis 1986.Actuellement, presque toutes les femmes sont traitees par multitherapie (96,5% en 2009) et le taux de transmission est inferieur a 1% (0,6% ; IC95% : 0,2-1,4). Les prises en charge non optimales du point de vue de la prevention de la transmission mere-enfant du VIH (PTME)(depistage du VIH tardif, absence ou retard a l’initiation des traitements antiretroviraux pendant la grossesse, en perpartum ou en prophylaxie post-natale, echec virologique en fin de grossesse, accouchement par voie basse malgre une charge virale non controlee, allaitement maternel) sont de plus en plus rares en France (0,2% a 5,5% en 2009). Le taux de cesarienne reste cependant nettement plus eleve qu’en population generale, du fait notamment d’un taux eleve de cesariennes programmees malgre une charge virale controlee, ce qui n’est pas conforme aux recommandations. On n’observe pas pour autant un taux de transmission plus bas pour les cesariennes programmees lorsque la charge virale est controlee.L’immigration en provenance d’un pays d’Afrique sub-saharienne est associee a un diagnostic du VIH plus tardif pendant la grossesse, mais l’acces a la PTME et l’observance semblent similaires a ceux des Francaises de metropole, une fois le diagnostic etabli. La non divulgation du statut VIH maternel au pere de l’enfant, plus frequente chez les africaines, est associee a une PTME moins optimale, mais sans augmentation de la transmission mere–enfant du VIH.Nous avons egalement evalue les recommandations pour certaines situations minoritaires.Pour les femmes infectees par le VIH-2 (2,6% des femmes de la cohorte EPF), dont le risque de transmission mere-enfant est spontanement faible, nos resultats contribuent a justifier une prise en charge moins intensive que celles des femmes infectees par le VIH-1. Pour les femmes necessitant une amniocentese, associee a un risque accru de transmission mere-enfant avant l’ere des multitherapies, nos resultats ne montrent pas d’augmentation de risque chez les femmes traitees par multitherapie.Nos resultats sont globalement encourageants pour un systeme offrant un acces universel et gratuit aux soins pour le VIH, facilitant ainsi l’acces aux soins aux populations en situation de precarite, qui restent neanmoins les plus a risque de prises en charge non optimales. |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| Alternate Webpage(s) | https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00783714/document |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |