Loading...
Please wait, while we are loading the content...
Similar Documents
Microévolution et bioarchéologie des groupes humains de la fin du Pléistocène et du début de l'Holocène en Europe occidentale : apports de l'anthropologie biologique aux connaissances sur le Paléolithique final et le Mésolithique
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Samsel, Mathilde |
| Copyright Year | 2018 |
| Abstract | La fin du Pleistocene et le debut de l’Holocene sont marques par des bouleversements environnementaux d’une ampleur et d’une intensite exceptionnelles en Europe de l’Ouest. Ces quelque huit millenaires ont ete scindes en periodes chronoculturelles principalement a partir de criteres typotechnologiques de l’industrie lithique, correspondant au Paleolithique final, et au premier et au second Mesolithique. L’identite biologique des groupes humains de cette periode n’avait jusqu’alors jamais ete etudiee de facon specifique et la realite anthropologique de ces partitions pose question. A partir d’un corpus reactualise de 70 sites couvrant les territoires actuels de la France, de l’Allemagne, de la Belgique, du Luxembourg, de la Suisse, de l’Italie, de l’Espagne et du Portugal, ce sont 617 specimens pour les restes osseux et 251 pour les restes dentaires qui ont ete analyses. Des caracteristiques squelettiques ont ete enregistrees et analysees selon un protocole unique : proportions squelettiques comme la stature, l’indice brachial et l’indice crural, morphometrie crânienne et mandibulaire, analyse par morphometrie geometrique de la conformation du neurocrâne et variations anatomiques non metriques crâniennes et dentaires. L’ensemble des donnees recueillies a fait l’objet de traitements statistiques adaptes, descriptifs, multivaries et exploratoires. Parmi les resultats obtenus, l’analyse metrique et morphologique de la mandibule revele des changements microevolutifs de la morphologie mandibulaire en lien avec l’intensification de l’elargissement du spectre des ressources consommees au cours du Mesolithique. Un fonctionnement different des groupes est propose entre ceux etablis sur les zones cotieres et les continentaux. Les groupes cotiers seraient organises selon un systeme plutot ferme, traduit par la structuration regionale des donnees anthropobiologiques, alors que les groupes continentaux, bien qu’ayant un ancrage local, possederaient des reseaux d’echanges plus larges et/ou plus reguliers. Enfin, la permanence des groupes humains du Paleolithique final au Mesolithique est avancee, ainsi qu’au sein des zones cotieres durant tout le Mesolithique, alors qu’une discontinuite populationnelle entre premier et second Mesolithique est mise en evidence dans l’aire continentale. L’hypothese d’une arrivee de nouveaux groupes depuis les regions situees plus a l’est, pousses par la progression neolithique en Europe centrale a partir du VIIeme millenaire cal BC est avancee, rejoignant un des scenarii proposes a partir de l’analyse de l’ADN ancien. |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| Alternate Webpage(s) | https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01897808/document |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |