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Éditorial: La Réforme des soins de longue durée et les soins «familiaux»: une combinaison inquiétante
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Rosenthal, Carolyn J. |
| Copyright Year | 1994 |
| Abstract | A l'echelle du Canada, on constate dans le secteur des soins de sante un changement vers un systeme axe sur des soins communautaires plutot qu'un systeme axe sur des soins de longue duree en etablissement. Meme si, theoriquement, ce changement peut susciter un certain enthousiasme, il est preoccupant que cette transformation repose peut-etre sur des raisons d'ordre economique plutot qu'humanitaire. Un des principaux points troublants est que les femmes, qui representent la majorite des prestateurs de soins aupres de la famille, seront tenues de prodiguer une plus grande quantite de soins que par le passe et, par ce fait meme, seront exploiters davantage en raison de cette «reforme» comparativement au systeme qui le precedait (voir le recent editorial de Bornstein, 1994). La reforme des soins de longue duree, qui vise a confier aux families plus de responsabilites en matiere de soins, comporte de nombreux inconvenients. Sous cette optique, j'aborderai trois questions ayant trait aux soins offerts par la famille qui s'aggraveront avec la mise en application de la reforme des soins de longue duree; il s'agit (1) de la combinaison d'un emploi remunere avec la prestation de soins aupres de personnes agees apparentees; (2) des services formels; (3) du placement en etablissement. La combinaison d'un emploi remunere avec des soins donnes a une personne agee apparentee est une pratique de plus en plus courante. Si la reforme en matiere de soins de longue duree contraint les families a offrir plus de soins qu'a l'heure actuelle, nous pouvons presumer que cette combinaison creera plus de difficultes et deviendra de plus en plus commune. Les enqueteurs qui ont mene l'Etude sur la sante et le vieillissement au Canada (ESVC) ont revele dans leur article publie dans ce numero que 36 pomcent de 1'ensemble des principaux prestateurs de soins informels occupaient un emploi remunere, ce qui represente plus d'un million de canadiens. II est important de noter ici que ce pourcentage ne comprend pas les travailleurs considered comme prestateurs de soins secondaires. D'autres donnees, tirees d'un sondage mene par The Work and Eldercare Research Group (groupe de recherche sur le travail et les soins aux aines) (1993) de CARNET: le Reseau canadien de recherche sur le vieillissement, indiquent que 12 pour cent des travailleurs canadiens aidaient une personne agee apparentee dans le cadre de ses activites quotidiennes et, pour ce faire, consacraient en moyenne neuf heures par semaine, c'est-a-dire l'equivalent d'une journee entiere de travail. Les resultats de l'ESVC ainsi que ceux du sondage mene par le CARNET, selon lesquels un tiers des prestateurs de soins occupant un emploi ont |
| Starting Page | 423 |
| Ending Page | 427 |
| Page Count | 5 |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.1017/S0714980800006292 |
| Volume Number | 13 |
| Alternate Webpage(s) | https://www.cambridge.org/core/services/aop-cambridge-core/content/view/6D332A4DD17F94741C6EEE712139973E/S0714980800006292a.pdf/editorial_la_reforme_des_soins_de_longue_duree_et_les_soins_familiaux_une_combinaison_inquietante.pdf |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.1017/S0714980800006292 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |
