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Les parcs a gibier dans la France du nord et de l'ouest (XIe -XVe siècles)
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Casset, Marie |
| Copyright Year | 2005 |
| Abstract | Les espaces aménagés autour des manoirs et des châteaux sont abondamment mentionnés par des sources écrites variées autant médiévales que modernes (coutumes, actes de la pratique, aveux et dénombrements, terriers, actes de justice) qui énumèrent vergers, prés, jardins, garennes, étangs, viviers, parcs et bois. Les historiens des institutions ont bien démontré qu’il s’agissait d’une part du domaine indissociable du bâti résidentiel et transmissible avec celui-ci. On s’est peu interrogé sur les réalités matérielles de ces dispositifs (clôtures, superficies, bâti, rapports topographiques avec le séjour noble) auxquels on accorde une vocation économique d’approvisionnement du séjour seigneurial. Parmi les éléments cités plus haut, les parcs ont été négligés et rapidement qualifiés de « parcs de chasse », dédiés au passe-temps favori de la noblesse. Depuis quelques années un certain nombre de travaux menés par des historiens-archéologues permettent de développer des problématiques autrement plus riches que celles concernant les seules pratiques cynégétiques. Les études actuelles sur les parcs des ducs de Bourgogne (Bourgogne, Flandre) et l’inventaire en cours sur les parcs des ducs de Bretagne et les parcs normands croisent les sources et repèrent sur le terrain des vestiges imposants et inattendus : clôtures en Bourgogne, parcs quasiment intacts en Bourgogne (Aisey-sur-Seine), en Normandie (Sainte-Pience 50, Sainte-Vaubourg 76, Mainneville 27) et à un moindre degré en Bretagne (Lanvaux 56, Carnoët 29, Elven 56). Tels qu’ils apparaissent dans la documentation dès le XI siècle en Normandie, au XIII siècle en Bretagne, en Champagne, dans le domaine royal (Vincennes) et au XIV siècle en Bourgogne, les parcs semblent bien être des héritiers de l’institution carolingienne connue sous le nom de forestae ou breuils qui sont des espaces boisés et clos attenants aux grands palais favoris (Aix-la-Chapelle, Francfort, Ratisbonne) où l’empereur se réserve le droit de chasse et d’élevage du grand gibier. Au XI siècle, l’institution est devenue la prérogative de ducs et comtes qui créent ou autorisent laïcs et grands ecclésiastiques (évêques en Normandie) sous la stricte surveillance d’arpenteurs la création de parcs désignés désormais par des vocables variés : défens, parcs, breuils, plessis. A la différence des forêts, closes elles aussi, les parcs sont exclus de toute pratique communautaire et de tout contrôle autre que celui du tenant (« sans tiers ni dangier » en Normandie »). |
| Starting Page | 53 |
| Ending Page | 57 |
| Page Count | 5 |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| Alternate Webpage(s) | http://sahpl.fr/images/bulletins/bulletin34/Marie_Casset_Parcs__Gibier_dans_la_France_du_Nord_et_de_l-Ouest.pdf |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |