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Le rouge et le noir… ou le sacré et la peinture abstraite
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Andre, J. |
| Copyright Year | 2017 |
| Abstract | Les lieux traditionnels de culte en Occident se vident alors que les musées se remplissent. Les œuvres d’art et l’attention qu’elles suscitent, redessinent un sentiment de révérence voire de ferveur qui n’est pas obligatoirement religieux. Le territoire du sacré reste, étymologiquement, le territoire fascinant et inviolable de l’interdit. Dans une société désacralisée par « le désenchantement du monde » comme l’annonçait au début du XXe siècle le sociologue allemand Max Weber, voire « d’une partie du monde » comme le précisera le philosophe contemporain Régis Debray, le sacré profondément lié aux mythes est un territoire inviolable, séparé de celui du profane, de la science et de ses paradigmes. Le sacré est le trait essentiel du phénomène religieux sans être une finalité figée mais un processus actif. Il y a une peinture sacrée comme il y a une musique sacrée. La peinture abstraite, née d’une pensée « sans image », est autant au cœur du sacré dans la Chapelle de Mark Rothko qu’à travers ses Seagram murals. Elle est autant au cœur du sacré avec les vitraux de l’Abbatiale Sainte-Foy de Conques de Pierre Soulages qu’avec ses Noirs et Outrenoirs. |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.4267/2042/63788 |
| Alternate Webpage(s) | http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/63788/HEGEL_2017_04_13.pdf?sequence=1 |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.4267/2042%2F63788 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |