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Le médecin du prince. Voyage à travers les cultures
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Anne-Mari Moulin |
| Copyright Year | 2010 |
| Abstract | C'est au cours d'un voyage à travers les cultures, à travers l'espace et le temps, qu'Anne-Marie Moulin convoque, non pas le médecin, mais les médecins des princes [1]. Comme dans les horloges de Berne ou de Prague où s'animent des personnages, ils surgissent, à l'heure dite, le temps d'évoquer les fastes d'une cour, les recettes de leurs électuaires, ou les composés (un grand nombre : al-Akthar) de leurs élixirs. Et ils nous laissent sur notre faim de les mieux connaître, d'en savoir plus sur eux. Car la plupart sont restés discrets, emportant avec eux les secrets des puissants, rois, princes, papes, califes, sultans ou empereurs moghols qu'ils ont soignés. Qui sont-ils ? Des étrangers venus d'ailleurs, Juifs, chrétiens enlevés en Méditerranée par les Barbaresques, jeunes gens razziés dans les Balkans et éduqués à la cour ottomane, ou encore médecins occidentaux, convaincus de la supériorité de leur science. Elle paraît pourtant ambiguë à l'ère coloniale, quand les intentions humanitaires sont mises en avant lors de la pénétration des territoires. Elle devient même dangereuse, quand les grandes puissances entrent en compétition pour s'accaparer le shah, dont la santé empire dans sa résidence provisoire au Mexique. Durant le XIXe siècle, la science occidentale favorise la naissance de la santé publique et la modernisation des États nations. Ainsi, Antoine Barthélémy Clot, né à Toulouse, se voit confier par le pacha Méhémet Ali l'organisation de l'école de médecine qui inaugure un état égyptien moderne. Ainsi Mustapha Behcet Efendi, né en Turquie, mais formé à Venise et à Vienne, crée la Tibbhane-i-Amiri, l'école royale de médecine sous le sultan Mahmoud II à Constantinople. Médecin du prince, mais parfois aussi médecin des indigents, comme Moïse ben Maïmon, connu sous le nom de Maïmonide qui, le soir, après son service auprès du sultan, recevait la foule variée affluant à sa consultation [1], ou comme Lillias Hamilton, une des rares femmes Le médecin du prince Voyage à travers les cultures Anne-Mari Moulin |
| Starting Page | 131 |
| Ending Page | 131 |
| Page Count | 1 |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.1007/s13149-010-0049-9 |
| Volume Number | 103 |
| Alternate Webpage(s) | https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/pdf/2010/06/medsci2010265p538.pdf |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.1007/s13149-010-0049-9 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |