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Trois études dans le diabète de type 2 : ADOPT La rosiglitazone en monothérapie dans le diabète de type 2 : quelle est sa place ?
| Content Provider | Semantic Scholar |
|---|---|
| Author | Roussel, Ronan |
| Copyright Year | 2007 |
| Abstract | La publication des résultats d’UKPDS en 1998 a fourni l’essentiel des preuves sur lesquelles reposent les recommandations actuelles de la stratégie thérapeutique hypoglycémiante dans le diabète de type 2, en particulier le recours à une monothérapie orale dès que l’objectif glycémique n’est pas atteint malgré la modification des habitudes alimentaires et l’augmentation de l’activité physique recommandées après le diagnostic de diabète. Cette monothérapie doit être la metformine 850 mg 3 fois par jour (si l’on est fidèle à la posologie utilisée dans UKPDS) dans le cas général où le sujet est en surpoids, et où le médicament n’est ni contre-indiqué, ni mal toléré. Le développement d’autres familles d’antidiabétiques oraux en particulier des glitazones a enrichi l’arsenal thérapeutique, ancien, dans le type 2. Les études nécessaires à la mise sur le marché de la pioglitazone et de la rosiglitazone sont disponibles depuis plusieurs années, et ont permis de s’assurer de l’efficacité hypoglycémiante, modérée, de ces drogues vis-à-vis de comparateurs comme le placebo, la metformine, ou certains sulfamides. Cependant ce type d’étude est conduit sur des durées limitées, typiquement 3 à 12 mois, avec des effectifs de l’ordre de quelques dizaines à quelques centaines de patients par groupe. Les exigences actuelles des cliniciens vont au-delà, portant sur des études de plusieurs milliers de sujets, et comportant souvent des critères de jugement principaux de morbidité sévère, tels l’incidence de complications du diabète, en particulier cardio-vasculaires. Ce fut le cas de l’étude PROACTIVE, testant la pioglitazone chez environ 5 000 diabétiques en prévention cardiovasculaire secondaire [2]. Dans le domaine de l’évaluation thérapeutique en diabétologie, une particularité porte sur les complications microangiopathiques, pour lesquelles l’HbA1c est un critère intermédiaire largement validé. Autrement dit si l’on prouve que l’on réduit durablement l’HbA1c, on considère comme acquise la réduction de la morbidité microangiopathique. L’étude ADOPT a été imaginée dans les suites de la publication des résultats d’UKPDS (Rury Hollman est du reste l’un des responsables de ces deux études) et peut être résumée rapidement comme étant « le bras rosiglitazone d’UKPDS ». Elle a été publiée dans le New England le jour de la présentation à l’IDF [3]. |
| Starting Page | 28 |
| Ending Page | 32 |
| Page Count | 5 |
| File Format | PDF HTM / HTML |
| DOI | 10.1016/S0003-4266(07)80007-2 |
| Alternate Webpage(s) | https://www.em-consulte.com/showarticlefile/77320/index.pdf |
| Alternate Webpage(s) | https://doi.org/10.1016/S0003-4266%2807%2980007-2 |
| Volume Number | 68 |
| Language | English |
| Access Restriction | Open |
| Content Type | Text |
| Resource Type | Article |